Des députés ont décidé de briser le huis clos imposé, en rendant compte des discussions en commission sur le site de micro-blogging Twitter.

Malgré le refus du président de la Commission des affaires sociales de rendre public le contenu des débats portant sur la réforme des retraites, ce mardi 20 juillet, plusieurs députés ont bravé l'interdiction et décidé de livrer des informations sur leur fil Twitter.
Attendu en commission, le député UMP, Lionel Tardy, spécialiste politique du tweet, était finalement absent. Raison invoquée: un boycott de la séance pour cause de huis clos. La veille, sur son blog, il s'indignait de voir qu'une telle réunion ne soit pas ouverte à la presse. "Cette décision est scandaleuse et antidémocratique!" enrageait-il.
Des débats tendus
Mais d'autres députés ont pris le relais et rusé pour éviter le carton jaune de la censure. C'est le cas notamment de l'élu de la Nièvre,Gaetan Gorce, qui rapportant le climat de la réunion, décrit une "ambiance extrêmement tendue". Il dénonce une majorité qui "multiplie les interruptions à l'égard des intervenants socialistes". Et relate aussi un vif échange entre lui et le ministre du Travail, Eric Woerth.
Autre présent sur la Toile, Jean-Marc Ayrault. Le chef de file des députés socialistes s'interroge sur "le coût du plan com du gourverment dans les médias" sur une réforme encore non-votée par le Parlement. Et parle lui aussi d'une atmosphère "électrique". Il pointe au passage l'attitude de la majorité, évoquant de "multiples interruptions".
Réclamant une "transparence des débats", la députée PS de Paris, Sandrine Mazetier a elle aussi rompu le secret, en racontant minute par minute le déroulé de la réunion.
Pas de scoop, ni de révélations fracassantes, mais une volonté affichée de tenir informer les Français des discussions sur une réforme cruciale du quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Malgré le refus du président de la Commission des affaires sociales de rendre public le contenu des débats portant sur la réforme des retraites, ce mardi 20 juillet, plusieurs députés ont bravé l'interdiction et décidé de livrer des informations sur leur fil Twitter.
Attendu en commission, le député UMP, Lionel Tardy, spécialiste politique du tweet, était finalement absent. Raison invoquée: un boycott de la séance pour cause de huis clos. La veille, sur son blog, il s'indignait de voir qu'une telle réunion ne soit pas ouverte à la presse. "Cette décision est scandaleuse et antidémocratique!" enrageait-il.
Des débats tendus
Mais d'autres députés ont pris le relais et rusé pour éviter le carton jaune de la censure. C'est le cas notamment de l'élu de la Nièvre,Gaetan Gorce, qui rapportant le climat de la réunion, décrit une "ambiance extrêmement tendue". Il dénonce une majorité qui "multiplie les interruptions à l'égard des intervenants socialistes". Et relate aussi un vif échange entre lui et le ministre du Travail, Eric Woerth.
Autre présent sur la Toile, Jean-Marc Ayrault. Le chef de file des députés socialistes s'interroge sur "le coût du plan com du gourverment dans les médias" sur une réforme encore non-votée par le Parlement. Et parle lui aussi d'une atmosphère "électrique". Il pointe au passage l'attitude de la majorité, évoquant de "multiples interruptions".
Réclamant une "transparence des débats", la députée PS de Paris, Sandrine Mazetier a elle aussi rompu le secret, en racontant minute par minute le déroulé de la réunion.
Pas de scoop, ni de révélations fracassantes, mais une volonté affichée de tenir informer les Français des discussions sur une réforme cruciale du quinquennat de Nicolas Sarkozy.